Du 1er au 7 juin 2024, nous avons entrepris une semaine de marche sur le chemin de Compostelle. Malgré une météo capricieuse le jour du départ, nous avons eu la chance d’éviter la pluie, et les températures étaient idéales pour marcher.
En une semaine, nous avons parcouru presque 150 kilomètres. Chaque jour n’a pas été facile, mais nous avons atteint notre objectif et nous pouvons être fiers de nous.
Lorsque les interrogations demeurent sans réponses et que l’incertitude nous envahit, la meilleure solution est souvent de prendre le temps de marcher. La marche apaise l’esprit, ouvre de nouvelles perspectives et permet de trouver des réponses que l’on ne cherchait peut-être même pas.
Le chemin de Compostelle incite à l’introspection. Personnellement, il m’a beaucoup appris et je ne pense pas être le seul du groupe à ressentir cela.
C’est une semaine que je ne suis pas prêt d’oublier, Un immense merci à Evelyne, Patricia, Marylou, Laura et Nicolas pour avoir participé à cette aventure.
Nous avons commencé notre périple en longeant la Nive depuis Bayonne jusqu’à Cambo-les-Bains.
Le lendemain, nous avons pris la direction d’Hélette, où nous avons assisté à la fête du village. Les paysages devenaient de plus en plus vallonnés.
Ensuite, nous avons continué vers Saint-Jean-Pied-de-Port, une ville mythique du chemin de Compostelle et classée parmi les plus beaux villages de France. Nous avons séjourné au gîte de Larraldia, qui a fait l’unanimité parmi nous. L’accueil y était chaleureux, la nourriture délicieuse, et les hôtes généreux et naturels. Le gîte, légèrement en dehors du centre, offrait un calme reposant.
Puis est venue l’étape reine, en direction de Roncevaux, réputée difficile avec plus de 1200 mètres de dénivelé positif. La brume, bien que limitant la visibilité, créait une atmosphère mystique et agréable. Arrivés au sommet, nous avons été récompensés par une vue dégagée et un soleil réconfortant. Nous avons passé la nuit dans le monastère de Roncevaux.
Nous avons ensuite descendu vers Zubiri à travers de magnifiques forêts parsemées de plantes colorées. À notre arrivée, nous avons profité de la rivière pour nous rafraîchir alors que le thermomètre affichait 30 degrés.
Le dernier jour, nous avons continué notre descente vers Pampelune en longeant la rivière Arga, ce qui était agréable et rafraîchissant. Notre arrivée dans la ville fortifiée de Pampelune fut libératrice. Sous un soleil de plomb, nous avons franchi la ligne d’arrivée, épuisés mais heureux. Nous avons bien mérité de savourer un verre en terrasse.
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